Joliette, le 25 août 2016 – Le logement communautaire est un modèle qui doit être préservé et développé davantage pour répondre aux besoins de logement des personnes vulnérables ou à faible revenu. C’est l’essentiel du message que les représentants des organismes locaux et plusieurs élus sont venus livrer, en très grand nombre aujourd’hui à Joliette, lors de la rencontre de consultation de la Société d’habitation du Québec (SHQ) concernant la nouvelle approche gouvernementale en matière de logement.
C’est dans une salle comble que les intervenants ont mis de l’avant l’importance de bonifier le développement de logements communautaires pour améliorer l’accès au logement abordable et de qualité. « L’habitation communautaire permet aux personnes en situation de précarité de trouver la sécurité, la stabilité et le réseau de soutien dont elles ont besoin pour participer activement à la société », a fait valoir Éric Cimon, directeur général de l’Association des groupes de ressources techniques du Québec (AGRTQ).
L’implication des communautés locales représente également une force du logement communautaire, selon Chantal Lalonde, directrice générale de la Table des partenaires du développement social de Lanaudière: « L’habitation communautaire est le fruit de la mobilisation des villes, des élus, des groupes communautaires, des GRT, des organismes du secteur de la santé et des services sociaux et de citoyens qui travaillent ensemble pour bâtir des milieux de vie de qualité, adaptés aux besoins des gens. »
Développer des logements communautaires plus efficacement
Près de 30 000 logements communautaires ont été développés jusqu’à maintenant avec le programme AccèsLogis Québec, permettant de loger convenablement des milliers de familles, d’aînés et de personnes ayant des besoins particuliers. « Les GRT sont au cœur du développement et de l’accompagnement des groupes et nous avons construit 80 000 logements communautaires au Québec. Il est cependant clair qu’il reste encore beaucoup à accomplir pour répondre aux besoins de la population » de souligner monsieur Cimon. La rencontre de consultation a donc été l’occasion de mettre en lumière les améliorations à apporter au programme AccèsLogis, dont l’application est devenue de plus en plus difficile ces dernières années.
À cet effet, tous les intervenants s’entendent sur la nécessité de réintroduire un financement adéquat et d’alléger les processus administratifs pour réduire les délais de construction des logements. « L’efficacité du programme nécessite aussi de s’appuyer davantage sur la compétence des acteurs locaux pour déterminer les besoins et les meilleures solutions à apporter », soutient Denise Robitaille, coordonnatrice du GRT GALOP.
Le soutien communautaire
Pour les personnes vulnérables aux prises, par exemple, avec des problèmes de santé mentale ou un handicap, un logement adéquat signifie bien plus qu’un toit sur la tête. Une aide particulière doit leur être apportée pour qu’elles puissent avoir une qualité de vie. « Les ressources pour offrir du soutien communautaire en logement social doivent absolument être au rendez-vous », d’ajouter Madame Lalonde.
Les suites de la consultation
Présidée par M. Norbert Morin, député de Côte-du-Sud et adjoint parlementaire du ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, M. Martin Coiteux, la consultation se poursuit jusqu’à la fin du mois d’octobre. Des rencontres devraient avoir lieu dans l’ensemble des régions du Québec.
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Renseignement : Pierre-Luc Girard, AGRTQ | Cell : 438 886-6774 | pierre-luc.girard@agrtq.qc.ca
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