2013 – Lise Blouin

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Au centre sur la photo : la lauréate Lise Blouin

 

 

 

 

 

 

 

 

LE PRIX RÉGIS-LAURIN 2013 A ÉTÉ DÉCERNÉ À
MADAME LISE BLOUIN

Le 30 avril 2013, l’AGRTQ a attribué le Prix Régis-Laurin à madame Lise Blouin : femme engagée, femme de coeur et femme d’action. Lise Blouin a apporté à la Ville de Baie-Comeau ce qui lui manquait : des logements pour les personnes vivant avec des problèmes de santé mentale. Durant les 30 dernières années, Madame Blouin a oeuvré avec sa communauté à la mise en place de solutions en habitation communautaire pour répondre à leurs besoins et favoriser leur autonomie et leur inclusion dans la société.

Dans un intervalle de sept ans, entre 1994 et 2001, Baie-Comeau a ainsi vu naître trois projets d’habitation communautaire offrant un continuum de solutions pour les personnes vivant avec des problèmes de santé mentale. On ne peut que souligner l’implication, la débrouillardise, la vision et la pugnacité de madame Lise Blouin, sans qui ces habitations n’auraient pas vu le jour.

Contribution remarquable à trois réalisations majeures

LA MAISON DE TRANSITION LE GÎTE

Madame Lise Blouin s’allie en septembre 1989 au Centre régional de santé et services sociaux pour créer la maison de transition Le GÎTE. Cette nouvelle ressource de sept chambres offre aux personnes un cadre chaleureux et confortable à leur sortie de l’hôpital. Plus qu’un toit, les locataires reçoivent du soutien, de l’écoute et bénéficient de relations humaines et d’une vie sociale qui permettent un retour graduel vers l’autonomie.

LES HABITATIONS COMMUNAUTAIRES LE GÎTE

C’est à l’automne 1994 que les habitations communautaires Le Gîte ont eu pignon sur rue. Ces cinq logements supervisés, avec salle communautaire, dédiés aux personnes vivant avec des problèmes de santé mentale manquaient cruellement à Baie-Comeau. Ce projet a été marqué par quatre années d’embûches pour Madame Blouin et ses co-fondateurs, mais une victoire les attendait au bout du chemin ! Lise Blouin s’est d’ailleurs entourée à cette époque des gens d’expérience du GRT Cité des bâtisseurs pour mener à bien la réalisation du projet.

LES HABITATIONS PRÉVOST-DEROSBY

Femme d’action, Madame Blouin ne s’arrête pas en si bon chemin. Elle désire encore faire une différence pour les gens aux prises avec des problèmes de santé mentale, souvent victimes de préjugés au moment de chercher un logement. Madame Blouin souhaite donc développer des logements permanents, afin de leur permettre de retrouver un certain équilibre. Encore une fois, elle sollicite l’aide du GRT et redouble d’imagination pour financer l’achat d’un bâtiment qu’elle et son organisme convoitent depuis un certain temps. « Si je gagne un gros montant à la loterie, j’achète le bloc d’en face », disait-elle. Faute d’avoir gagné à la loto, elle organise elle-même une loterie et vend des billets partout dans la région incluant les centres commerciaux et les usines.

Les Habitations Prévost-Desroby accueilleront finalement leurs premiers résidents à l’automne 2001 dans un immeuble de 12 studios, dont les loyers sont accessibles aux locataires à modeste revenu.