2011 – Marthe D’Amours

Le 3 mai, l’Association des groupes de ressources techniques du Québec décernait son Prix Régis-Laurin 2011 à madame Marthe D’Amours pour sa contribution exceptionnelle au développement de l’habitation communautaire. Madame D’Amours a œuvré pendant de nombreuses années dans le domaine de la formation et de la mise en place de programmes de formation aux coopératives et habitations communautaires. Le prix souligne son apport remarquable au développement et au transfert des compétences, maillons essentiels à la vie associative et à la pérennité de l’habitation communautaire.

Artisane de la première heure de l’habitation communautaire, Marthe D’Amours a travaillé dans plusieurs groupes de ressources techniques de Montréal. Elle a également dirigé la Fédération des coopératives d’habitation de Montréal au tournant des années 1990 et travaillé au Fonds de stabilisation du programme PHI de la SCHL de 2001 à 2010.

Par ses activités et ses responsabilités, madame D’Amours a assuré de nombreux redressements de projets d’habitation communautaire au cours de sa carrière. Partout où elle est passée, elle a structuré le transfert des connaissances et des compétences de façon à favoriser la pérennité du logement communautaire et à assurer le développement continu de la vie associative. Au fil des 34 années de sa brillante carrière, on peut avancer que ce sont des centaines de projets et des milliers de coopérateurs et résidants de logement communautaire qui ont été touchés par son travail rigoureux et imaginatif empreint d’une courtoisie incomparable. On peut également dire que le travail inlassable de Marthe D’Amours est responsable de la santé associative de nombreux projets.

Pendant toutes ces années, elle s’est particulièrement démarquée par ses valeurs de coopération, d’entraide et de solidarité, en plus d’être une animatrice de premier plan, recherchée pour ses grands talents de conciliation. Malgré une présence tranquille et discrète, des traits issus directement de sa personnalité, Marthe D’Amours ne constitue pas moins une force vive du mouvement du logement communautaire.